Marion Raud (Les Landes-Génusson). : G. L. M.
Nationale 3. Actuellement en pleine réussite comme son équipe, la Landaise veut effacer l'échec du match aller, contre La Roche.
En dressant, au contre, un véritable mur, face aux attaquantes d'Anglet, Marion Raud a largement contribué, dimanche, au succès des Landes. Cette réussite illustre les progrès de cette joueuse originaire de La Verrie, où elle a commencé le volley à 8 ans, et qui a franchi le pas de la R1 à la N3, à l'intersaison.
À 26 ans, la décision ne fut pas simple à prendre. « Plus que l'appréhension de jouer en N3, nous avions peur que notre départ, avec Pauline (Caillet), n'entraîne la disparition de l'équipe. » Rassurée, elle s'est lancée dans l'aventure avec envie, même si les débuts furent difficiles. « Cela va beaucoup plus vite. Après le premier match, je me demandais ce que je faisais là. Tu as l'impression que c'est à cause de toi que l'équipe perd. »
Depuis novembre, l'horizon s'est éclairci. « Au contre, j'avais l'impression d'être une passoire. Maintenant, je lis beaucoup mieux le jeu des attaquantes. » Marion croit « au maintien », sans se projeter trop loin. L'actualité, c'est le derby contre La Roche. « À l'aller, il manquait un esprit dans l'équipe. J'ai vraiment envie, dimanche, qu'on prenne notre revanche Ça sera disputé. Pas question d'y aller les mains dans les poches. »
Si on peut compter sur sa présence au filet, et en défense, elle espère être aussi plus sollicitée à l'attaque. « Le premier travail d'une centrale, c'est le contre. Mais c'est parfois un peu frustrant de s'engager à l'attaque, et de voir le ballon filer à l'aile. » Dimanche (16 h), salle Océane, il faudra être efficace dans tous les registres pour l'emporter.
Ouest-France
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